dimanche 28 mars 2010

Rita, cette fille du sud.

Bienheureux est le preux chevalier qui a la chance de rencontrer son fidèle destrier à la sortie de l'aéroport. La bonne fortune ne nous a pas sourit de la sorte. Il y a premièrement les chevaux qui ne correspondent pas aux critères de voyageurs. Nous avons eu aussi affaire aux escrocs de tous poils, aux gauchos à la fierté mal placée ou tout simplement suceptibles lorsqu'on ne conclue pas de marché avec eux. Ce côté ne transparait pas auprès du touriste lambda. Mais ici, les affaires sont les affaires, tu achètes ou tu vas de faire voir. Autant dire que l'on s'est fait des copains... Ou bien est-ce tout bonnement le climat montagnard ?

Heureusement il y a Rita, cette fille du sud argentin dont le charme s'est abattu sur Clio. Du haut de ses un mètre cinquante, elle porte a merveille ses quatre cent cinquante kilos. A huit ans, cette brune du campo sait tirer partit d'une nourriture pauvre, et cheminer entre les caillasses des montagnes n'a pas de secrets pour elle. Pour se joindre à nous, elle a donc quitté Kata, son troupeau et l'estancia arride de Pichi Leufu.
La première de l'équipe ! La voir broutter avec allégresse l'herbe bien verte du club récréatif de Dina Huapi dont nous avons investi les lieux, nous gonfle d'impatience de trainer nos guêtres vers le nord. Reste tout de même à lui trouver deux compagnons...

Tito, le propriétaire du terrain oú nous sommes, nous a proposé de rester le temps que nous désirons (moyennent rétribution bien sûr !). L'endroit rêvé pour la seconde phase de préparation du voyage. D'autant plus que les chevaux ne sont pas toujours en sécurité à Bariloche. Sous ses airs modernes de station de montagne, affichant ses magasins regorgeants de babioles et ses grosses bagnoles rutilantes, cette ville dissimule une misère belle et bien existante. Celui qui n'arrive pas à nourir sa famille va alors commettre le crime de voler ou de tuer un cheval afin de subvenir à ses besoins. Pour cette raison, bien peu de gens laissent leurs chevaux autour de l'agglomération. Otto, le gardien du club Danes, nous conte que les quatre chevaux de son fils ont été tués de la sorte. "Certains, dit-il, tuent l'animal, et dans l'impossibilité de tout emmener, ne découpent que la cuisse, laissant le reste sur place." Bien d'autres histoires courrent, mais il y a aussi des faits. Babi et Dario tiennent une pension équestre à Dina Huapi. Ils viennent de récupérer un cheval qui s'est fait poignarder au poitrail. Action poussée par la faim ou simple vengeance ? Les propriétaires ne savent pas et ne soupçonnent personne.

7 commentaires:

  1. c'est super les loulous ! la chance vous sourit enfin et je pense que ça va continuer ! bon courage a vous ! gros bisous, lulu

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  2. et de un!!!!!!!fastoche de trouver des cheuvaux en faite!!!!c est vous qui ete difficiles j ai l impression!!!!!!j deconne bouh les amis ca va le faire le temps passe vite presque 2 mois que vous y etes:on pense fort a vous et on vous fais milles bisous violets gaela et sylvain

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  3. salut bandes de veinard ,un pti coucou du gd froid ,je vous souhaite ke du bonheur et de belless rencontre;plein de biz les ptits loups;zoro

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  4. coucou les copains un ptit bonjour de bretagne où ça caille j'espère que vous allez bien nous ça va on est rentré dimanche et on repart le 20 pour valence où mad va passer son permis et moi je vais travailler fini les vacances pour nous hélas! a bientot sur votre blog gros bizou tchao élise et mad

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  5. Marlène et Albin8 avril 2010 à 10:40

    Hello!!!!ça y est je vous ai trouvé!!!9a n'a pas l'air mal du tout ce petit voyage!!!!profitez et à bientôt de vous lire(et photos!!!)bisousMarlène et Albin!

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  6. coucou les petits loups sayait enfin vous avez votre monture jespere que tout ce passe bien pour vous et que vous voyer de belle chose on vous embrasse fort sandrine et guillaume

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  7. Salut les jeunes! Comment va la petite troupe?
    Ma fille,les autres 2, les chiennes et bon...vous 2. Un abraso enorme. Kata

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