L'abandon du système easy-boots nous permet d'alléger de cinq kilos les caisses de bât (qui varient soixante et quatre-vingt kilos de chargement en tout, matériel et nourriture compris) et de ne plus perdre une demi-heure à les mettre le matin. Les chevaux sont de nouveau ferrés par nos soins, prêts à affronter des pistes plus abrasives.
Situés à douze kilomètres de San-José, notre principal moyen de locomotion est le cheval. Nous avons cependant de la visite tous les jours. Raúl élève des poules pondeuses et des cochons qui font
L'arrivée du printemps en plus de réveiller les insectes de tous poils permet de profiter de belles journées ensoleillées. De nombreux asados incitent à faire le plein de protéines en compagnie de nos amis autochtones. La sécheresse de l'hiver fait place à quelques pluies qui font (enfin) pousser une herbe nouvelle.
Le week-end des 24, 25 et 26 septembre c'est la fête de la création du village, mais surtout de la Vierge de la Merced que les colons ont amenés avec eux. Au programme, communion groupée,
Le monde du cheval étant petit, nous commençons à connaitre la plupart des gens présents, tous plus souriants et avenants les uns que les autres. C'est agréable de fréquenter de telles personnes.
Maintenant la condition physique de nos équipiers par des balades plus rythmées et récréatives, nous en profitons pour faire une excursion jusqu'à la colonie abandonnée d'Hansen. Nous y revoyons Emir et ses cinquante chats, buvons le maté avec Juan-José amoureux des chevaux. Il nous montre ses albums photos de famille, de jinetead et de défilés. Toute sa vie il a travaillé avec le bétail et tressé des parures de cuir. On peut lire en lui une grande tristesse lorsqu'il raconte que son médecin a finit par lui interdire de monter à cheval pour des raisons de santé.
DECONCERTANTE DISPARITION
Nous qui nous attachions à raconter des histoires à Rita pour qu'elle se sente bien, c'est finalement elle qui nous en a raconté. Son gros ventre, ses vilaines réactions au toucher, au serrage de la sangle, le liquide dans les mamelles, les avis de chaque homme de cheval rencontré... Il n'y avait pourtant guère de changement. De plus en plus dans le doute, nous décidons de faire une seconde fouille. Franco vient d'Arteaga pour la vérification. Qu'elle n'est pas sa tête en découvrant un ventre vide. Les bras nous en tombent. Les suppositions fusent, avortement, grossesse nerveuse... mais rien de tout cela ne colle. Nous finissons par prendre conscience d'une chose. Nicolas, le jeune vétérinaire qui a pratiqué la première fouille à Cutral-co s'est trompé. Science exacte d'un charlatan. Rita est simplement grosse et notre hongre Mouloud risque bien de pouliner avant elle. Incroyable !
Annonçant cet étrange rebondissement à nos amis argentins, je ne peut que citer les belles paroles de Roberto à Bariloche : "Las ilusiones estàn buenas para renovar el espiritú.**"
Regretté Takasuivre qui aura bien contrecarré des projets sans même être l'ombre d'un spermatozoïde.
Regretté poulain farceur, ton voyage s'arrête là, celui de la caravane peut continuer sans autre forme de procès.
* "Mange Clio, mange. Tu es maigrichonne !"
**"Les illusions sont bonnes pour renouveller l'esprit."
espero que hayan tenido buena estadía en San José de la Esquina.-Buen viaje ,cuídense, y si regresan espero verlos nuevamente.Felicidades!Adieu,Clio,adieu Arnó
RépondreSupprimerje regrette que vous ne porriez pas porter un poulain.
RépondreSupprimerpardon,j´ai oublié de saluer y dire bon voyaje a RITA,GODOFREDO,MOULAND,RUSTINE ET KALI.ADIEU A TOUS
RépondreSupprimerThierry MARY le père de Camille
RépondreSupprimerJe viens de lire l'intégralité de votre blog, vos aventures sont vivifiantes. Les réalités que vous nous décrivez nous font regarder d'un autre oeil notre quotidien européen. Etant cavalier moi-même ce n'est pas sans régal que je reviendrai visiter votre site. Que la route vous soit des plus favorable. Ps vous avez un bisou de la part de Camille